Prologue
En 2004, je réalisais un mémoire de maîtrise universitaire à la faculté d'Histoire de La Rochelle sur l'évolution architecturale du fort de la Rade de l'île d'Aix entre les années 1692 et 1814. Durant mes recherches documentaires sur le sujet, j'avais découvert des archives parlant d'un fait historique aujourd'hui grandement oublié et qui pourtant aurait pu amener à la destruction pure et simple de Rochefort.
Cela s'est passé il y a 265 ans, en septembre 1757, au début d'un conflit opposant la Grande-Bretagne à la France, deux grands royaumes alors rivaux depuis plus de 400 ans.
Cette guerre, dite de Sept Ans, s'est déroulée de 1756 à 1763. Elle trouve pourtant ses origines en 1754 en Amérique du Nord lorsqu'un jeune colonel britannique, George Washington, fait abattre un émissaire français, Joseph Coulon de Villiers, sieur de Jumonville, venu pour discuter de la construction menaçante du fort Necessity à proximité d'une fortification française, le fort Duquesne. Cet assassinat met le feu aux poudres en Nouvelle-France. Par peur, les Britanniques décident à partir de 1755 de la déportation des Acadiens. La même année, 300 navires marchands français sont capturés. Toutefois Louis XV ferme les yeux pour éviter la guerre.
De son côté, George II de Grande-Bretagne, sachant la guerre inévitable et pour protéger son territoire continental du Hanovre, s'allie à Frédéric II de Prusse qui jusque là était allié à la France. cette dernière se sentant trahie va donc mettre fin à 250 ans d'inimitié avec l'Autriche en faisant alliance avec Marie-Thérèse, laquelle rêve de reconquérir la Silésie qui lui avait été ravie par la Prusse lors du précédent conflit (guerre de Succession d'Autriche, 1740 - 1748).
La Grande-Bretagne déclare la guerre à la France le 18 mai 1756, et la France à la Grande-Bretagne le 9 juin 1756. En août de la même année, la Prusse envahie la Saxe, alliée de la France. En retour, la France réussit à capturer le Hanovre le 26 juillet 1757 et à affaiblir les troupes prussiennes.
William Pitt, ministre britannique de la guerre, soucieux de reconquérir le Hanovre et renverser le cours de la guerre qui s'annonçait victorieuse pour la France (du moins sur le front européen), décide de mettre en place des navals descents dans l'espoir que Louis XV détourne des troupes du front de l'est pour renforcer les côtes du royaume de France. La première de ces descentes est appelée à l'époque l'Expédition Secrète d'après les gazettes de l'époque (appellation moqueuse pour nommer cette opération britannique déjà connue de tous, sauf son objectif). Le but : la prise et la destruction de Rochefort pour anéantir la production des navires de guerre et couper les approvisionnements en vivres et en munitions vers la Nouvelle-France.
Je m'étais promis, une fois mon mémoire écrit, de me replonger un jour dans cette histoire, de l'étudier de la manière la plus exhaustive possible, de corriger si besoin les erreurs écrites dans les livres d'érudits locaux, et surtout de restituer virtuellement ce qui n'est plus. Cette étude historique est toujours en cours à mes heures perdues et ce site sera enrichit à chaque nouvelle découverte jugée intéressante.
Le moment est venu pour moi de vous faire partager cet ÉPISODE DE LA GUERRE DE SEPT ANS.
Cela s'est passé il y a 265 ans, en septembre 1757, au début d'un conflit opposant la Grande-Bretagne à la France, deux grands royaumes alors rivaux depuis plus de 400 ans.
Cette guerre, dite de Sept Ans, s'est déroulée de 1756 à 1763. Elle trouve pourtant ses origines en 1754 en Amérique du Nord lorsqu'un jeune colonel britannique, George Washington, fait abattre un émissaire français, Joseph Coulon de Villiers, sieur de Jumonville, venu pour discuter de la construction menaçante du fort Necessity à proximité d'une fortification française, le fort Duquesne. Cet assassinat met le feu aux poudres en Nouvelle-France. Par peur, les Britanniques décident à partir de 1755 de la déportation des Acadiens. La même année, 300 navires marchands français sont capturés. Toutefois Louis XV ferme les yeux pour éviter la guerre.
De son côté, George II de Grande-Bretagne, sachant la guerre inévitable et pour protéger son territoire continental du Hanovre, s'allie à Frédéric II de Prusse qui jusque là était allié à la France. cette dernière se sentant trahie va donc mettre fin à 250 ans d'inimitié avec l'Autriche en faisant alliance avec Marie-Thérèse, laquelle rêve de reconquérir la Silésie qui lui avait été ravie par la Prusse lors du précédent conflit (guerre de Succession d'Autriche, 1740 - 1748).
La Grande-Bretagne déclare la guerre à la France le 18 mai 1756, et la France à la Grande-Bretagne le 9 juin 1756. En août de la même année, la Prusse envahie la Saxe, alliée de la France. En retour, la France réussit à capturer le Hanovre le 26 juillet 1757 et à affaiblir les troupes prussiennes.
William Pitt, ministre britannique de la guerre, soucieux de reconquérir le Hanovre et renverser le cours de la guerre qui s'annonçait victorieuse pour la France (du moins sur le front européen), décide de mettre en place des navals descents dans l'espoir que Louis XV détourne des troupes du front de l'est pour renforcer les côtes du royaume de France. La première de ces descentes est appelée à l'époque l'Expédition Secrète d'après les gazettes de l'époque (appellation moqueuse pour nommer cette opération britannique déjà connue de tous, sauf son objectif). Le but : la prise et la destruction de Rochefort pour anéantir la production des navires de guerre et couper les approvisionnements en vivres et en munitions vers la Nouvelle-France.
Je m'étais promis, une fois mon mémoire écrit, de me replonger un jour dans cette histoire, de l'étudier de la manière la plus exhaustive possible, de corriger si besoin les erreurs écrites dans les livres d'érudits locaux, et surtout de restituer virtuellement ce qui n'est plus. Cette étude historique est toujours en cours à mes heures perdues et ce site sera enrichit à chaque nouvelle découverte jugée intéressante.
Le moment est venu pour moi de vous faire partager cet ÉPISODE DE LA GUERRE DE SEPT ANS.
Historiquement vôtre,
Frédérick Anquetil